INVERNESS

Inverness (en gaélique écossais Inbhir Nis) est considérée comme la capitale de la région des Highlands. Elle est située à l’embouchure de la rivière Ness (qui forme le fameux Loch Ness à la sortie de la ville). Elle compte 60 000 habitants. Etant un endroit stratégique, elle a été détruite par les différentes forces en puissance durant des siècles et il ne reste donc pas de vieux bâtiments. Néanmoins, c’est une ville typique écossaise avec ses maisons grises et ses pubs d’où résonne la musique traditionnelle. Si vous avez un peu de chance, vous pourrez même apercevoir des phoques à l’embouchure de la rivière.

Voici la Old High St Stephen’s Church au bord de la rivière (à gauche). C’est le plus vieux bâtiment de la ville. Elle date du XVIème siècle.

Le pont piéton Greig Street Bridge (à droite) enjambe la Ness au pied de l’église Free Church of Scotland.

Le château d’Inverness tel qu’on le voit aujourd’hui fut construit en 1836. Il est situé sur une colline qui domine la ville et la rivière à l’emplacement des anciens châteaux d’Inverness détruits à travers les siècles. C’est également le lieu où MacBeth (celui qui inspira Shakespeare) tua le roi Duncan Ier (King Duncan chez Shakespeare). C’est aujourd’hui le siège du sheriff et ne peut malheureusement pas être visité. Il figure sur les billets de £50 de la Royal Bank of Scotland.

Une vue sur la cathédrale Saint Andrew qui est le siège de l’Évêché avec ses deux tours. Elle date de 1869.

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Un panneau de rue avec le nom en anglais et le nom en gaélique écossais en dessous.

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Des joueurs de cornemuses dans la rue principale d’Inverness. So Scottish! Même si, pour tout avouer, il s’agissait des joueurs canadiens de la ville d’Inverness (au Canada) en échange dans la ville homonyme en Ecosse.

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Le petit phare à l’entrée de la ville et le Kessock Bridge au-dessus de l’embouchure de la rivière Ness

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LOCH NESS

A force de parler du monstre du Loch Ness, on en oublie de parler de la beauté de ce loch. Pour éviter « Nessie-land » et ses touristes, je suis allée sur la rive est du loch, en partant d’Inverness en vélo en direction de Foyers (faire du vélo en Ecosse, quelle idée saugrenue!). Mais avoir le loch rien que pour soi, loin des touristes, ça n’a pas de prix! Le Loch Ness est le deuxième plus grand lac d’Ecosse et il est le plus profond. La légende du monstre s’est répandue dans les années 1930 quand furent publiées les premières photos. Mais la légende remonte au VIème siècle lorsque Saint Colomba arpenta les berges du loch. Croyant ou pas, on ne peut qu’être captivé par la beauté des lieux, par le bleu profond des eaux, par la lumière magique qui illumine la surface du loch quand le soleil arrive à percer les nuages. Oui, monstre ou pas, ce lieu est magique (et j’ai pris tellement de photos que j’ai du mal à choisir lesquelles mettre en ligne).

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GLENCOE

Situé aux confins sud-ouest de la région des Highlands, proche de la région d’Argyll, la vallée de Glencoe est un des grands attraits touristiques de l’Ecosse. Je l’avais rêvé et idéalisé pendant des années ce petit bout d’Ecosse du nom de Glencoe (Gleann Comhann en gaélique). Il était le point d’orgue de mon road-trip. Le résultat fut absolument saisissant lorsque j’ai ouvert la porte du véhicule pour voir la majesté des lieux, j’ai ri de tant de beauté, comment la nature osait-elle me mettre devant les yeux un paysage si parfait?

En cette fin d’avril, je n’avais pas osé espérer qu’il reste de la neige sur les sommets et j’ai eu ce superbe cadeau qui donna encore plus de beauté à ce lieu magique. Oui, vraiment, je suis restée sans voix et sans mots devant ces montagnes, c’est un des plus beaux endroits que j’ai pu voir.

Il y a notamment trois montagnes célèbres à Glencoe, connues sous le nom des Three Sisters: Beinn Fhada (931m), Gearr Aonach (692m), et Aonach Dubh (862m). On les surnomme Hope (espoir), Faith (foi) et Charity (charité). Le plus haut munro (un sommet de plus de 3 000 pieds) de Glencoe culmine à 1115 mètres.

On dit que le nom Glen Coe signifie la vallée des larmes, certainement en référence au massacre qui eut lieu en 1692 (mais en réalité, Coe fait seulement référence à la rivière qui traverse la vallée). Le 13 février 1692, 38 hommes du clan MacDonald furent massacrés par des envoyés du roi Guillaume III auquel ils tardaient à prêter allégeance. Ils mirent le feu aux villages alentours et femmes et enfants moururent de froid en conséquence. Cet événement est un traumatisme dans la culture écossaise et on commémore encore aujourd’hui le massacre chaque année.

Le site est si beau qu’il a été utilisé dans plusieurs films, le dernier en date n’est autre que « Skyfall », Glen Coe est tout simplement là où a grandi James Bond dans sa grande maison. On peut aussi le voir dans le troisième opus d' »Harry Potter » (« et le prisonnier d’Azkhaban ») car il est le décor où est plantée la hutte d’Hagrid.

Et puis, parce que l’endroit est véritablement magique, juste en repartant, nous sommes tombés sur un cerf, fier avec ses bois. Une rencontre aussi fascinante pour moi qu’inattendue.

Et en tournant la tête, il en arrivait d’autres, des plus jeunes, ils traversèrent la route en nous regardant impassibles, alors que j’étais une fois de plus sans voix devant le spectacle de la nature.

J’ai réussi à prendre quelques photos juste la vitre ouverte pour ne pas les déranger et ne pas les menacer. Celle-ci est ma petite fierté, un cerf, la montagne Buachaille Etive Mòr si célèbre avec son sommet enneigé, il ne manquait plus qu’un joueur de cornemuse en kilt et on avait la pub parfaite pour un whisky!