PITLOCHRY
Pitlochry (Baile Chloichridh en gaélique écossais) est ce que j’appelle une ville-rue avec un petit air victorien. Elle est surtout le point de départ idéal pour les randos et un coin pour les pêcheurs. Il y a même une échelle à saumons sur la rivière Tummel. On dit d’ailleurs qu’il y a plus de saumons que d’habitants à Pitlochry (ce qui est sûrement vrai). Il y a également deux distilleries à whisky dans cette petite bourgade, celle de Blair Athol et celle d’Edradour.
Le Fisher hotel, LE bar de la ville pour des sortir le soir
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La rue principale de Pitlochry bordée d’un côté par des marquises victoriennes
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Le pub du moulin
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La distillerie Blair Athol produit du whisky depuis 1798. On peut la visiter et faire une dégustation. La visite est très intéressante et très instructive (surtout pour quelqu’un comme moi qui n’y connaît rien).
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Les fûts de la distillerie où le whisky s’épanouit.
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Une petite cascade dans les bois de Black Spout
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Le mont Ben Vrackie (qui culmine à 841m) domine Pitlochry et les champs de blé.
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La distillerie d’Edradour est située à la sortie des bois de Black Spout, sur le ruisseau Edradour Burn. Elle est officiellement la plus petite distillerie d’Ecosse autorisée (seulement 15 tonneaux par semaine) et a ouvert en 1825.
La distillerie d’Edradour, toute jolie au milieu de la forêt avec son petit ruisseau.
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La campagne écossaise est recouverte de bruyère en été.
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L’hôtel Atholl Palace (en rénovation sur la photo) est aujourd’hui un bel hôtel 4*. Il a ouvert sous l’ère victorienne en tant que centre de balnéothérapie.
BIRNAM/DUNKELD
Birnam (en gaélique écossais Braonan) et Dunkeld (en gaélique écossais Dùn Chailleann) sont deux villages séparés seulement par la rivière Tay mais ils partagent la gare.
Birnam était notre point de départ pour l’ascension de la colline de Birnam (Birnam Hill) qui culmine à 404m (ce n’est peut-être pas impressionnant pour vous, mais pour quelqu’un comme moi qui n’a jamais fait de rando, c’était déjà tout une aventure!). Et en plus, c’était sous une pluie battante et donc une vue presqu’inexistente.
Les bois de Birnam Hill ont été immortalisés dans la pièce de William Shakespeare: MacBeth…et ils sont en effet remarquables.
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Les forêts environnantes se dévoilent au fur et à mesure de l’ascension.
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Derrière la vue bouchée, on distingue à peine Robin’s Dam et Rohallion Loch.
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Les collines d’Ecosse sont souvent recouvertes de bruyère (dans les tons de lila/violet). En été, le pays est immaculé de violet. Même avec la bruine, on peut distinguer ces plantes emblématiques.
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Tout en haut de la colline de Birnam (à 404m) se trouve un cairn. Dérivé du mot gaélique Càrn, il désigne un amas de pierres fait par l’homme le plus souvent pour marquer une sépulture ou le sommet d’une montagne. On les trouve surtout en Ecosse depuis l’ère néolithique. Au moins, même dans le brouillard, nous avons trouvé le sommet!
De retour de la rando, petite promenade dans Birnam.
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Le seul point d’intérêt à Birnam (outre les randos et les bois) est le jardin Beatrix Potter. En effet, l’auteur anglaise du « Conte de Pierre Lapin » (« The tale of Peter Rabbit ») et « Jeannot Lapin » (« The tale of Benjamin Bunny ») a souvent séjourné à Birnam pendant ses vacances avec sa famille. On dit qu’elle s’est inspirée des lieux pour la plupart de ses personnages. Ce petit jardin truffé de sculptures lui rend hommage.
Vue sur Dunkeld en traversant la rivière Tay. Son nom en gaélique signifie « fort des Calédoniens » (ancien nom des Ecossais).
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Dunkeld est surtout connu pour sa cathédrale du XIIIème siècle au bord de la rivière, aujourd’hui en ruines, mais pleine de magie.
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La légende dit que la cathédrale a abrité les reliques de Saint Colomba (notamment ses os), le missionnaire irlandais qui a réintroduit le christianisme en Ecosse et en Angleterre au VIème siècle. Les os auraient été restitués à l’Irlande lors de la Réformation au XVIème siècle.
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Fondée au VIème siècle par Saint Colomba, la cathédrale a été en grande partie détruite lors de la bataille de Dunkeld en 1689 entre les highlanders jacobites et l’armée de William d’Orange.
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Une des pierres tombales assez explicite que l’on peut trouver dans la nef de la cathédrale.
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La vue paisible devant la cathédrale
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