
Voilà huit semaines que nous sommes confinés, huit semaines d’une vie différente, huit semaines durant lesquelles j’ai appliqué un confinement strict ne sortant que trois fois pour aller faire des courses en voiture. Pour être honnête, rester chez moi n’est pas très compliqué. J’habite dans une banlieue résidentielle où nous avons tous des jardins et où il ne se passe jamais grand chose, virus ou non. Ma rue est une enfilade de murets et de portails fermés, confinement ou non. Il n’y a pas de vie de quartier, pas de grande réunion à 20h pour applaudir les soignants et nous faire coucou aux fenêtres. Je constate la présence des mes voisins au nombre de tondeuses que j’entends. Lire la suite

