Une journée à Toronto

savonne

Toronto n’était pas censée me plaire. Elle n’était qu’un passage obligatoire pour aller aux chutes du Niagara. Je n’avais donc pas prévu beaucoup de temps pour la visiter, seulement un après-midi la veille des chutes, et une matinée le lendemain. Pour être honnête, elle m’a semblé presque hostile de prime abord. Je crois que j’étais assez fatiguée en arrivant à Toronto, et il pleuvait des cordes. Bref, elle me semblait grise, verticale et pas vraiment accueillante. Et pourtant, j’ai vite changé d’avis une fois reposée.

On peut se déplacer de plusieurs manières à Toronto, la ville dispose d’un système de métro et de tramways. Je n’ai pas eu l’occasion de prendre le tram et je l’ai trouvé un peu déroutant car il lui arrive de s’arrêter au milieu de la route et il faut donc braver les voitures pour monter dedans (ceci dit, tout cela a l’air de se passer sans problème). J’ai pris le métro plusieurs fois, mais je dois avouer que je m’y suis sentie cruche la première fois à chercher où acheter des tickets. J’ai tourné et viré dans la station, fait tous les distributeurs avant de laisser tomber et d’aller au guichet. Il n’y a tout simplement pas de ticket! Mais des petits jetons comme des micro-pièces de monnaie, ça a un côté un peu désuet.

Comme il pleuvait quand je suis arrivée, mon premier réflexe fut d’aller au musée. Et ça tombe bien, Toronto a un grand musée des Beaux-arts avec une architecture que l’on doit à Frank Gehry: l’AGO* (Art Gallery of Ontario) sur Dundas street. Ce musée est très divers, il y en a pour tout le monde. J’ai particulièrement aimé l’aile d’art canadien, une façon de découvrir le pays à travers la peinture et la sculpture, qu’elle soit indigène ou contemporaine. On peut aussi y retrouver quelques classiques comme Monet et Degas, ou des plus modernes comme Warhol et Picasso.

En sortant du musée, j’ai croisé une éclaircie, j’en ai profité car elle n’a pas duré. Quelques rues plus loin se trouvent les deux mairies de Toronto, la nouvelle et l’ancienne, sur la même place (Nathan Phillips square). L’ancienne mairie avec son clocher date de 1899 et la nouvelle avec ses deux bâtiments arrondis date de 1965. C’est évidemment le rendez-vous de tous les touristes qui veulent se prendre en photo devant les lettres de la ville.

J’ai fini cette première demi-journée à Toronto sur Yonge street (qui fait 86 km!!). Toronto avait vraiment un air de New York avec ses gratte-ciel et ses enseignes lumineuses. Je me suis aussi réfugiée dans l’immense centre commercial du Eaton centre et j’ai passé un très long moment dans la librairie Indigo. Les restaurants du sous-sol en revanche ne m’ont pas vraiment inspirée, beaucoup de junk food, mais au coin de la rue j’ai trouvé une boulangerie où j’ai mangé la meilleure soupe de butternut de ma vie (Panera bread).

Le surlendemain matin (j’avais passé la journée suivante aux chutes du Niagara), le ciel avait décidé de célébrer mes dernières heures au Canada avec un grand bleu. J’ai donc profité au maximum de mes quelques heures avant l’avion du retour. J’ai commencé par un tour en bus rouge* car je n’avais pas eu une vue d’ensemble de la ville.

gratte-ciel Toronto

Puis je me suis arrêtée à la CN Tower*, l’emblème de Toronto. Que serait Toronto sans elle? Elle domine la ville du haut de ses 553 mètres. Elle est véritablement impressionnante et c’est la plus haute tour dans laquelle je suis montée. La plateforme d’observation n’est située qu’à 346 m mais ça la rend plus haute que le Top of the rock à New York. C’est une façon unique de voir la ville dans son ensemble mais aussi de voir le lac Ontario. A l’étage en-dessous il y a même un petit plancher de verre pour se faire peur (honnêtement il est trop petit pour avoir le vertige). On peut également sortir pour se rafraîchir, cela a peu d’intérêt si ce n’est se prendre le vent en pleine figure car il y a un grillage tout autour.

A proximité de la CN Tower, on trouve toute une zone touristique entre le stade Rogers centre (stade de baseball), l’aquarium, le musée ferroviaire et le port. Le soleil brillait alors j’en ai profité pour faire une dernière activité: faire un tour des îles de Toronto en bateau. Cette mini-croisière était comprise dans le prix du ticket de bus rouge. Il faisait un peu froid mais je me dis que les îles doivent être très agréables l’été pour une escapade à un saut de puce de la ville. Cela m’a permis de voir la skyline de Toronto…et aussi de voir les avions atterrir à l’aéroport Billy Bishop et passer juste au-dessus de nos têtes (mais alors juste au-dessus). J’aurais aimé rester une journée de plus pour pouvoir visiter le musée royal de l’Ontario, le Bata shoe museum, me balader dans le Distillery history district et visiter l’incroyable Casa Loma, une sorte de château incongru que je n’ai vu que de loin.

CARNET PRATIQUEUNE JOURNEE

  • CN Tower: entrée environ 23€
  • bus rouge touristique: 28€ valable 48h (bateau inclus)
  • AGO: entrée environ 13€

*activités réalisées grâce à l’office du tourisme de la ville See Toronto Now. Mes avis restent personnels.

**contient un lien affilié Civitatis

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.