Voyager en solo quand on a la trouille (comme moi)

voyager en solo

A force de lire des blogs de voyages, j’ai tendance à oublier que le voyage n’est pas forcément une évidence pour tout le monde, et encore moins quand on parle de voyage solo. J’admire les blogueurs et peut-être encore plus les blogueuses qui partent à l’autre bout du monde en solo pendant plusieurs semaines, ça a l’air tellement simple quand on les lit. Pourtant moi aussi ça m’arrive de voyager seule, mais je ne me sens pas à leur niveau. Je suis une véritable trouillarde, et c’est parfois en contradiction totale avec mes envies de voyages. Je me suis néanmoins rendu compte dans mon entourage que mes voyages solo suscitaient de la curiosité, et que beaucoup ne se sentaient pas capables de partir comme je le fais. Alors pour les grands trouillards comme moi, voici quelques conseils.

le déclic

Oui, il faut avoir un peu de courage pour se lancer dans l’aventure. Ou une très bonne raison qui nous pousse. Mon déclic a eu lieu lorsque j’habitais à Manille aux Philippines en 2010. Je n’y étais que 4 mois pour le travail et je n’avais pas vraiment beaucoup de temps libre pour visiter. Je voulais absolument voir l’île de Palawan, mais personne n’était disponible ou tenté le seul week-end où je pouvais y aller. J’ai hésité pendant des jours. J’étais tellement trouillarde de partir seule qu’en fait je me suis décidée le matin même. Comme dans les films, je me suis réveillée avec l’envie furieuse de partir, c’était le jour ou jamais, j’ai pris un sac à dos, sauté dans un taxi pour l’aéroport, suis allée au comptoir d’une compagnie pour acheter un billet et pris le premier vol affiché en direction de cette île. Plus à l’arrache, pas possible, une vraie pulsion. Je savais que l’occasion ne se représenterait sûrement pas dans ma vie d’aller là-bas. J’étais au bout du monde. Et ce fut une révélation, j’étais capable de passer un week-end seule, dans un endroit totalement inconnu, et avant l’ère des smartphones.

palawan pieds

aux Philippines

la bonne destination

Pour un premier voyage solo, autant choisir une destination dont on rêve depuis longtemps. Mais si cette destination est trop loin et donc trop anxiogène, on peut choisir un endroit plus près. On peut par exemple se faire un petit week-end à Londres ou Barcelone, facile d’accès, facile pour communiquer avec un peu d’anglais ou d’espagnol, facile de s’y déplacer. Ou même Bruxelles si on est vraiment bloqué par la langue. Ca peut rassurer de ne pas aller trop loin, de ne pas se sentir complètement perdu à l’autre bout du monde. Et puis ça rassure d’aller dans un pays qui est « familier », dont on connaît les codes. Pour un premier voyage solo, les Philippines ça peut paraître un peu extrême et déjà hors de portée pour qui a peur de voyager seul(e), mais j’habitais à Manille à l’époque, ça ne me paraissait donc pas insurmontable, j’allais juste dans une autre province. Même si depuis je suis partie plusieurs fois seule, comme en Laponie, en Grande-Bretagne et surtout au Canada pendant 10 jours, je ne me sens pas encore capable de partir vers des destinations plus exotiques comme le Vietnam, le Pérou ou l’Afrique du sud, même si je rêve de ces destinations.

ferry ecosse-irlande

sur le ferry entre l’Ecosse et l’Irlande

l’organisation, l’organisation, l’organisation

La clé pour ne pas paniquer, c’est d’être organisé. Si on sait où on va et comment on y va, ça rassure. Alors évidemment cela demande du temps en amont du voyage.

  • Premièrement, il faut se renseigner sur les formalités administratives. Faut-il un passeport biométrique, un visa ou une simple carte d’identité pour entrer dans le pays de notre destination. Et surtout, il faut aussi vérifier la date de validité desdits papiers si on les possède déjà. Un vaccin est-il nécessaire? Si on prévoit de voyager un peu loin, ce sont des questions à se poser en amont car certaines démarches peuvent prendre plusieurs semaines.
  • Il faut savoir comment aller de l’aéroport au centre-ville. Ce point de départ est crucial pour commencer le voyage du bon pied et ne pas paniquer à peine arrivé ou perdre 2 heures à chercher un moyen de transport. Il suffit de regarder le site de l’aéroport, les façons d’y accéder y sont toujours listées.
  • Il faut étudier aussi les transports de la ville, voire même faire une simulation pour imaginer comment aller d’un point de visite à un autre. Cela aide à ne pas paniquer une fois sur place et surtout cela aide à se projeter dans le voyage, on s’imagine déjà arpenter les rues. 
  • Avoir un guide papier m’aide toujours beaucoup à organiser un voyage en amont. Avec souvent les plans des quartiers, c’est idéal pour s’organiser pas à pas. J’y note aussi l’adresse de mon hébergement et je fais des croix sur les plans pour les lieux de visite ou les arrêts de bus dont j’ai besoin. Sur place, il me sert aussi souvent de bouée de secours pour savoir où je suis ou ce que je veux faire. Je ne me sens jamais perdue avec un guide. Oui, on peut aussi se servir d’applications mais je suis de la vieille école.
mont-tremblant canada photo seule

au Canada

l’hébergement

Trouver l’hébergement adéquat peut être assez compliqué. D’abord, il faut se mettre en tête qu’on paye une chambre pour deux. Je rêve d’un hôtel qui pratiquerait des prix pour voyageurs solo même si ça impliquait de dormir dans un lit simple. Il faut aussi étudier la carte de la ville soigneusement pour voir si l’hébergement en question est bien situé, pas trop excentré et si il répond à nos attentes. En général, j’ai tendance à éviter de réserver dans un hôtel quand je voyage seule car cela implique manger seule à l’extérieur. Et je dois bien avouer que le seul aspect que je n’aime pas en voyage solo c’est manger seule au restaurant. Ca m’arrive, mais j’ai toujours hâte de finir mon plat et sortir.
Alors je choisis quoi?

  • Parfois, je dors en auberge de jeunesse, même si ça m’arrive de moins en moins car je crains de me faire piquer des affaires, ou partager une salle de bain pas très propre ou encore de mal dormir à cause du bruit (ça ne s’arrange pas en vieillissant!). Mais le gros avantage des auberges, outre le prix, c’est qu’on y rencontre toujours plein de monde. Si on a peur d’être seul, c’est une bonne approche. A Montréal, j’avais trouvé une super auberge de jeunesse et même si le jour je visitais seule, tous les soirs je retrouvais les mêmes voyageurs pour manger et partager nos expériences et bons plans. 
  • Dans le même esprit, il y a les maisons d’hôtes. Je n’y avais pas vraiment pensé avant d’aller en Laponie. Je voulais être perdue au milieu de nulle part alors pas d’autre choix que d’être dans une maison d’hôtes. Que ce soit dans ce coin perdu du grand nord, à Québec ou Ottawa, je suis restée dans des maisons d’hôtes qui m’ont donné l’impression d’être en visite chez des amis. Les hôtes étaient aux petits soins et j’ai beaucoup partagé avec eux. Il y avait d’autres voyageurs avec moi alors tous les matins au petit déjeuner on échangeait sur nos voyages, nos visites, on se racontait un peu nos vies entre les œufs brouillés et le sirop d’érable.
  • Ma dernière option, c’est l’appart-hôtel. Là, on prend le parti d’être seul. L’avantage c’est qu’on a l’impression d’avoir son chez-soi dans la ville inconnue. On peut aller au supermarché du coin (j’adore découvrir les supermarchés à l’étranger) et rentrer cuisiner chez soi. Ça évite la crainte de manger au restaurant en solo ou de manger des sandwiches dans la rue pendant tout le séjour. A noter que certaines auberges de jeunesse proposent des studios aussi, un bon compromis qui permet d’avoir son cocon et de rencontrer d’autres voyageurs si on le souhaite.
laponie photo seule lac gelé

en Laponie

Visites et excursions

J’essaie souvent de caser une visite guidée ou une excursion en groupe quand je voyage seule. Ca permet de rencontrer d’autres voyageurs et de briser le sentiment de solitude quand il vient. Je déteste les voyages de groupe, mais le temps d’une visite ou d’une journée c’est toujours sympa. Et puis je n’aime pas conduire seule à l’étranger (je vous ai dit que je n’étais pas baroudeuse, j’ai encore beaucoup de craintes à surmonter) alors une excursion organisée règle aussi ce problème quand je veux voir un endroit non-accessible en transports en commun. Quand je suis allée à Glasgow, je voulais absolument aller jusqu’à la vallée de Glencoe. Sans voiture, seule l’excursion en groupe me permettait de m’y rendre. C’était un petit groupe de 8 personnes dont 3 autres voyageurs solo. On a passé une bonne journée, j’ai réalisé mon rêve de voir ce coin d’Ecosse et on a fini autour d’une pinte au pub. Je n’ai pas encore testé le système des greeters, ces locaux qui vous font découvrir un quartier mais ça a l’air d’être une solution sympa aussi.

glencoe moi

en Ecosse

ouvrir ses bras

On peut partir seul(e) pour différentes raisons…et parfois la plus simple des raisons c’est justement pour être seul(e). Voyager seul(e) est grisant, ça fait un peu peur mais ça donne surtout un immense sentiment de liberté. Etre loin de chez soi sans contrainte ni personne à contenter ça donne l’impression que tout est possible. Quitte à relever le défi, autant profiter de l’expérience pour s’ouvrir aux autres. Car si vous avez peur d’être seulement avec vous-même, sachez qu’on l’est en fait rarement. Je n’ai jamais passé une journée entière sans parler avec quelqu’un, sans qu’on vienne me parler. Au cours de ce fameux voyage sur l’île de Palawan aux Philippines par exemple, je suis montée dans un van pour aller visiter un autre endroit de l’île. Dans le van il y avait une famille philippine qui m’a adoptée pour la journée. Au Canada, j’ai rencontré un autre Français qui voyageait seul dans le bus à Toronto et on a visité les chutes du Niagara ensemble. En Laponie, je me suis promenée avec une voyageuse belge qui était seule elle aussi. Souvent, ce sont d’autres voyageurs, mais parfois aussi ce sont des locaux qui veulent vous montrer quelque chose de leur ville ou qui viennent vous parler d’un lieu parce que vous êtes en train de prendre une photo. Comme je l’ai dit plus haut, le contact est très facile dans les auberges de jeunesse, on peut y rencontrer des gens pour faire un bout de chemin.

palawan group

chutes du niagara selfie

Pour aller plus loin

Etant donné que je ne suis pas une grande experte des voyages solo à l’autre bout du monde, voici quelques blogs qui vous aideront à préparer un voyage solo si vous avez l’âme plus aventurière que la mienne:

Voyages et vagabondages
Graine de voyageuse
Moi, mes souliers
L’art de voyager seule
Le sac à dos

Et vous?

Homme ou femme, avez-vous déjà voyagé en solo? Qu’est-ce qui vous a motivé à partir? Ou au contraire, qu’est-ce qui vous bloque à partir?

VOYAGER EN SOLO (1)

25 réflexions sur “Voyager en solo quand on a la trouille (comme moi)

  1. Je suis contente de lire ta chronique – oui, on peut aimer voyager en solo et pourtant avoir la trouille. Je pense que c’est une question de caractère : je n’ai pas plus la trouille à l’étranger, c’est juste que j’ai un trouble d’anxiété généralisée et il ne s’arrête pas quand je pars en voyage. Mais j’aime trop voyager pour me laisser dominer, pour l’instant. On a souvent l’impression que les voyageurs sont des gros durs imperméables à toute pression mais je pense qu’on est loin d’être seule à pétocher un peu quand on part !
    Si tu n’aimes pas manger seule au restaurant, tu peux toujours acheter des bricoles au supermarché à grignoter dans ta chambre d’hôtel ou viser les « fast-food » locaux qui sont souvent loin des burgers-frites et moins impressionnant qu’un vrai resto.

  2. J’adore ! J’aime voyager seule, mais comme toi c’est un goût acquis en me retrouvant « obligée » de le faire quelques premières fois en surmontant ma trouille – car moi aussi je suis une grande flipette! Du coup, comme toi, je planifie beaucoup en amont en me renseignant sur les transports, etc. Le programme n’est pas forcément fait jour par jour mais je sais où est quoi, combien ça coûte et les jours d’ouverture pour ne pas perdre de temps sur place.
    Et j’ai toujours un petit guide papier sur moi avec un récapitulatif des infos importantes (coordonnées de l’hôtel, liste de ce que je veux voir, plan pour situer où sont ces lieux). Avec l’âge et l’expérience, j’ai gagné en assurance, et sur des destinations que je connais ou peu exotiques (Angleterre, Allemagne…) je pars sans autant tout bétonner. Et je pars plus loin sans trop d’angoisse.
    Mais par contre ma confiance zéro en l’être humain, le fait que j’ai besoin/envie de mon petit confort, et que je sois trèèès difficile en terme de nourriture fait qu’il y a plein de pays où je ne pense pas mettre les pieds de ma vie. (Bon y en a, ça ne m’attire de toute façon pas…)

    • ahaha moi aussi la nourriture ça peut être un véritable problème étant difficile :/ Question confiance en l’être humain, c’est marrant mais j’ai tendance à faire plus confiance à l’étranger, je n’hésite pas à demander de l’aide et je me trouve plus facile à aborder aussi, plus ouverte que quand je suis dans mon quotidien.

  3. J’ai un brouillon depuis des mois avec mes astuces/check list de voyageuse solo et je me rends compte que moi aussi j’ai la trouille en fait. Avant de monter dans l’avion je connais par coeur le trajet pour rejoindre le centre ville et j’ai les horaires des 4 prochains bus/tram/métro, j’ai une carte Google imprimée avec le trajet à pied de l’arrêt de bus jusqu’au logement avec des croix et des flêches sur les rues, je ne quitte jamais un logement sans avoir réservé le prochain… Bref je ne laisse rien au hasard, je suis ultra préparée afin d’avoir l’air sûre de moi dans la rue et de ne pas avoir l’air paumée et seule. Donc moi aussi j’ai la trouille mais je me lance et je rentre toujours ravie de ces voyages solo. Ça me rassure je suis pas seule.

  4. J’ai adoré ton article !! Le voyage solo me tente de plus en plus mais je suis aussi une très grande flippette !!
    Autant en France, voyager seule ne me pose aucun souci, autant je n’ai pas tenté encore de passer la frontière toute seule et j’avoue que c’est en grande partie à cause de la peur.
    Il faudra que je m’y confronte un jour surement. En attendant, je profite de voyages en famille, mon fils grandit vite et je sens arriver très vite le moment où il préférera partir avec ses potes 🙂

    • merci pour ton gentil commentaire 🙂 Si l’envie est là, je suis sûre qu’un jour tu oseras! Pas besoin d’aller bien loin si ça peut te rassurer, on se sent aussi libre même dans un pays proche.

  5. Je n’ai jamais voyagé seule, mis à part dans une autre ville los d’un congrès pour le travail… mais ça ne compte pas. Moi aussi je suis trouillarde et ça m’a longtemps freiné à partir seule. Mais je suis rendue à cette étape… enfin je crois. En septembre prochain, je pars seule pour la Belgique, mais je vais visiter une amie là-bas… donc ça n’en compte pas non plus, 😉 Mais je vois ça comme la première étape de partir seule pour vrai. Qui sait, peut-être l’an prochain.

    • Ah oui, ne minimise pas ton aventure! Partir en Belgique c’est déjà l’autre côté de l’océan pour toi! Certes tu vas rejoindre une amie mais c’est effectivement une bonne première étape. Moi aussi ça a été ma première étape en fait, à 20 ans je suis partie à Chicago seule mais j’allais chez une copine américaine qui m’a prise en charge dès l’aéroport, mais c’était déjà l’aventure!

  6. Chouette article sur le voyage en solo ! Ça m’a rappelé qu’il fallait que je parle des endroits où manger en solo sur mon blog, parce que c’est un sujet qui concerne beaucoup d’entre nous ! Les restos avec comptoirs ont généralement ma prédilection lorsque je suis seule.
    Sinon, je rêve moi aussi d’hôtels proposant des VRAIES chambres singles (il m’est arrivé plusieurs fois de négocier le prix des plus petites chambres, et ça marche… parfois !)

  7. Oh, super cet article ! Ça fait réagir dis donc, beaucoup de filles d’ailleurs !
    Moi je n’ai voyagé seule que lors de mon grand séjour japonais, car le Japon est un pays ultra sur. Je me retrouve dans ce que tu dis sur plusieurs points :
    1- voyager seule pour le plaisir d’être seule. J’ai des super souvenirs où jetais totalement seule dans des endroits magiques, comme dans un rêve.
    2- être seule permet d’être plus à la rencontre ses autres (et j’ajouterai : et de soi même !).
    3- il faut choisir un endroit où on a très envie d’aller 🙂
    Après pour l’organisation il me semble que c’est à chacun de voir, moi je préfère tout organiser ^_^
    Gros bisous !
    Martha
    ________________________________

  8. Moi tu me connais je suis une mega flipette!! Mais je me fais violence. Tu es mon héroïne quand tu pars comme ça toute seule à l’aventure 😍 Je crois que certains conseils que tu nous écris je les applique certainement grâce à toi. Pareil je note tout, les horaires, les arrêts des bus, les petites croix sur les plans je les fais aussi. Je me sers de google map quand je me perds par contre. Bon ok je ne suis pas sortie de l’europe seule et je ne suis que rarement vraiment seule. Mes grands périples je les fais avec toi 😂 looool
    Qui sait peut-être un jour je me lancerai en solo…
    Merci pour ce bel article

  9. Article hyper intéressant, c’est vrai qu’il faut savoir se faire un peu violence 😃, mais je pense que ça doit quand même être difficile mais l’expérience doit être hyper sympa !
    Merci pour l’article 😉, bonne journée !

  10. Je trouve que le voyage en solo a des avantages considérable comme de devoir aucun compte à personne, pouvoir changer de plan à la dernière minute sans déranger personne, prendre le temps de regarder les paysage le temps que l’on veut…De pouvoir discuter avec des gens, on est davantage ouvert aux discutions avec les autres (en auberge par ex). Cette liberté est parfaite en voyage ! le seul désavantage pour moi et j’ai remarqué à plusieurs reprises c’est le fait de louper des choses en soirée…(On sort pas au bar solo, la vie nocturne attire moins…) on ne vois pas la destination dans sa vie nocturne.. Quand aux proches c’est vrai que beaucoup sont impressionné de savoir des femmes faire des voyages en solo loin, généralement on a toujours de bon argument pour leur expliquer pourquoi … Chouette article en tout cas, ça fait donne envie de lire l’expérience de chacun(e)

    • merci Sarah! Tu as fait de beaux voyages solo toi en tout cas. Je te rejoins totalement sur l’expérience de la vie nocturne. C’est beaucoup moins facile d’entrer dans un bar seul.e

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